samedi 21 mars 2009

La dernière rose des jardins de Babylone


Je pense à elle, plus belle qu’une aquarelle du plus grand maître ; je pense à elle et je plonge dans un monde fait d’images et de couleurs, dans un monde fait de mots et de musique ; et quand je pense à elle, je quitte l’élémentaire humain vers une dimension esthétique et artistique surhumaine. Elle est un être à part qui la douceur des anges, la force des tempêtes, la pureté de l’enfant, la grandeur de l’océan, la chaleur des volcans, la grâce de l'aurore, et la beauté du surhumain céleste.

Quand je pense à elle, je m’envole vers un horizon de félicité, vers un monde de merveilles, un monde plus merveilleux que celui d’Alice, plus hasardeux que celui d’Ulysse, un monde plus curieux que celui de Gulliver, un monde plus magique que celui d’Aladin. Quand je pense à elle, tout devient merveilleux, plus beau, plus esthétique, plus eurythmique… Et quand je pense à elle, plus belle qu’une aquarelle du plus grand maître, le souvenir m’emporte vers une époque de rêves, d’extravagance et d’innocence ; je redeviens l’enfant qui croit aux fées, aux nains, aux lutins, à Peter Pan, à la belle aux bois dormante, et à l’Amour.

Et elle ; elle est la plus grande et la plus magnifique, la plus douce et la plus glorieuse des femmes ; elle est celle qui est venue de loin se poser comme une colombe sur mon épaule pour m’offrir une branche de paix, d’amour, et d’espoir, une reine qui est capable de reconstruire tout les empires perdus, et vaincre toutes les armées du passé, et du présent… J’ai vraiment la soif d’elle ; j’ai vraiment faim ; j’ai vraiment besoin d’elle ; et quand je pense à elle, les cieux s’écartent comme des rideaux ; le soleil fond et se transforme en une rivière dorée, les montagnes s'étalent comme du tissu ; les océans prennent la lueur du diamant ; les désert s’habillent ; et la neige se transforme en coton. Quand je pense à elle, tout devient merveilleux, plus beau, plus esthétique, plus eurythmique…

Elle, plus belle qu’une aquarelle du plus grand maître, m’ensorcelle ; et moi, plus passionnée que la passion elle-même, je pense à elle. Elle est la magicienne venue de l’époque des dieux soleils ; elle transforme tout ce qu’elle touche ; et mon cœur, mon petit cœur n’est plus le même ; mon cœur, mon tout petit cœur est désormais la dernière rose des jardins de Babylone qui s’offre à sa majesté, à elle. Elle est l’artiste venue de l’époque des poètes divins ; elle dessine mon bonheur, et mon bonheur s’habille en couleurs et remonte les marches du temple pour aller prier à ses pieds, ses pieds à elle. Elle, plus belle qu’une aquarelle du plus grand maître, m’ensorcelle ; et moi, plus passionnée que la passion elle-même, je pense à elle…

-Faithinlove-

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