mercredi 8 avril 2009

Deux déesses et à nos pieds la fourmilière


J’ai tant essayé de comprendre ce monde, et j’ai tant essayé de découvrir de nouvelles choses, de nouvelles expériences et de nouvelles histoires. J’ai toujours considéré ce petit monde comme un bouquin de pages infinies ; une lecture perpétuelle, un exercice continu, fatiguant, mais intéressant, un exercice capable d’assouvir ma curiosité si agaçante qui renaît de ses cendres comme un phénix chaque fois. Le monde, ce petit monde, fait de moi, d’eux, de milliards de gens, et par conséquent de milliards d’expériences, un monde de différences, un monde riche avec ses civilisations, ses histoires, ses six continents, et ses centaines de pays.

Avec le temps, j’ai appris les techniques du « voyeurisme », regarder de loin, écouter, tout absorber comme une éponge, et jamais intervenir. Grâce à cette stratégie de génie, une stratégie qui a été crée par d’autres et simplement adopté par le petit être que je suis, j’ai connu des gens qui ne m’ont jamais connu ; j’ai entendu des secrets qui ne m’ont été jamais dévoilés ; j’ai appris des expériences que j’ai jamais vécu, et j’ai commencé à changer ma perception du monde, de la foule, des gens. Au fil années, je me suis aperçue que je suis au milieu d’une grande fourmilière : chaque fourmi est plus insignifiante que l’autre ; on peut l’écraser facilement ou la voir entrain d’être écrasée.

Des fourmis qui travaillent pour cautionner leur pain ; des fourmis qui se bousculent pour atteindre la fourmilière avant les autres ; des fourmis qui rêvent de devenir « reine fourmi » ; des fourmis qui se battent pour survivre, des fourmis qui se détestent parce qu’elles n’ont pas la même couleur, ou la même apparence ou appartenance : des fourmis rouges, d’autres noires, d’autres jaunes ; mais, toutes fourmis ! Toutes fourmis !!! Et moi, la « voyeuriste » qui regarde tout, qui s’amuse à tout découvrir dans le monde-fourmilière. C’est amusant de guetter et épier toutes les fourmis, même celles qui se cachent dans les trous les plus creux de cette terre ; c’est amusant de se sentir comme le centre du monde, le centre d’une fourmilière où tout bouge et moi, moi je regarde ; j’observe ; et je me hausse au-dessus de cette petite foule.

J’ai appris à me hausser, à monter, à m’élever au-dessus des coutumes, des normes et comportements des petits insectes qui envahissent cette terre de partout ; je me hausse grâce à ma foi en amour et mon respect de l’humanité. Certains sont des fourmis, simple nuisance ; certains sont des humains, des vrais géants qui savent se respecter et respecter l’autre. Et moi, je préfère faire partie de l’humanité à faire partie d’une fourmilière où tous les insectes sont incapables de voir plus loin qu’un caillou. Je préfère demeurer géante dans mon humanité, et ma foi en amour ; je préfère voir plus loin que les océans et les montagnes, plus loin que les continents…

Géante je demeurerai ; ma main reposera toujours dans la sienne, ma chérie, une lueur d’espoir, un bonheur inouï, nous deux, plus immenses et plus fortes grâce à cet amour qui grandit jour après jour. Géante je demeurerai et de ses yeux à elle, je volerai le feu pour brûler les fourmilières, et réchauffer les cœurs, et purifier les âmes aveuglées par la haine, et l’envie.

Je t’aime ; et grâce à toi : être suprême, femme idéale, je reviens à la vie, Faith plus que jamais « in love ».

-Faithinlove-

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