mercredi 31 décembre 2008

The Slightest Doubt


Do you have the slightest doubt that you are the sweetest and the dearest woman on earth?
Do you have the slightest doubt?
Do you have the slightest doubt that you are the most important woman in this life?
Do you have the slightest doubt?
Do you have the slightest doubt that your love is the greatest event in history and the best news ever?
Do you have the slightest doubt?

Do you have the slightest doubt that you are my life and my world?
And that from your eyes, I have stolen fire and learnt how to launch the most hazardous rebellion?
Do you have the slightest doubt that you are my life and my world?
And that from your eyes, I have stolen fire and learnt how to launch my most hazardous rebellion?
Do you have the slightest doubt?

You are my flower and my rose, and my diamond, and my empress, and my popular, and my legal woman amongst all queens
You are my flower and my rose, and my diamond, and my empress, and my popular, and my legal woman amongst all queens

O, you moon rising at each sunset time from the window of words,
O, you the last nation in which I was born, and in which I will buried, and in which I will issue my poems
Your are the dearest, and you will be the dearest
I do not even know how waves threw me near your feet
I do not even how you walked towards me, and how I walked towards you
Your are the dearest, and you will be the dearest
I do not even know how waves threw me near your feet
I do not even how you walked towards me, and how I walked towards you

You are warm resembling a night of love
You have been warm resembling a night of love
Since the day, you knocked my door
My life began
My life began
Do you have the slightest doubt?
That you are the sweetest woman on earth?
Do you have the slightest doubt?

How much tender my heart has become when it was taught love by you?
When it learnt love by you?
How much significant my fortune has become when I found you?
How much tender my heart has become when it was taught love by you?
How much significant my fortune has become when I found you?

O, fire invading my soul, my all
O, bliss evicting my grief
O, flesh cutting me in pieces like a sword and hitting me like a volcano
O, face sending out perfumes like roses and running towards me like a horse
Tell,
Just tell,
Tell,
Tell,
Tell me,
How can I save myself from my nostalgia and pains
Tell me,
Just tell me,
What can I do,
I am in a state of addiction
Tell me,
Just tell me,
My nostalgia reached the level of delirium
Tell,
Just tell,
Tell,
How can I save myself from my nostalgia and pains
Tell me,
Just tell me,
What can I do,
I reached the state of addiction
Tell me,
Just tell me,
My nostalgia reached the level of delirium

My killer is dancing bare feet
Dancing bare feet
As she is entering my vein
My killer is dancing bare feet
Dancing bare feet
As she is entering my vein

From where have you come?
And, how have you come?
And, how have you stirred my feelings?
From where have you come?
And, how have you come?
And, how have you stirred my feelings?

Translation: Nizar Quabbbani

To Myriam

-Faithinlove-

Les meilleurs vœux d’une lesbienne Tunisienne Ivre !!!


Complètement ivre !!

2009 :

(Encore ivre===== J’emmerde tous les francophones qui critiquent mon Français… je suis Angliciste…)

J’espère de la paix pour tout le monde, Chrétiens, Juifs, Musulmans, Bhuddistes , etc.….
J‘espère la liberté pour ma communauté LGBT en Tunisie et pour toute l’humanité quelque soit la croyance et la race et la religion et la couleur
J’espère une fin à la souffrance de la population de Gaza qui souffre de l'asservissement de quelques Juifs extrémistes, radicaux, Sionistes…
J’espère la liberté du journaliste Montasser Zaidi: Il n’a pas commis de crime ; il a agit comme tout homme épris par la justice et la liberté
J’espère le bonheur pour toutes lesbiennes Tunisiennes, j’espère l’Amour pour toutes lesbiennes Tunisiennes
J’espère la paix pour tous pays, toutes régions…
J’espère la fin de la discrimination…
J’espère mourir jeune entre les bras d’une femme, ma femme…
J’espère que ma chère bouteille de pastis ne finira jamais…
J’espère que ma femme m’aimera éternellement …
J’espère que mon ami restera mon ami à tout jamais…
J’espère que Faithinlove ne me quittera jamais…
J’espère que la vie soit délicieuse comme elle a toujours été …
J’espère ma liberté et aussi ma mort à jeune age : Je ne veux pas vieillir…
J’espère que Myriam sache qu’elle n’est plus Myriam, et qu’elle est morte il y a longtemps, et que j’ai fais son deuil…
J’espère que Ben Ali réalise que, comme tous les Tunisiens, je le déteste à mort…
J’espère que la bière fasse une déclaration pour dire qu’elle est brune et pas blonde…
J’espère le bonheur pour Aziz et tous les homosexuels que je connais : Dhoha, Seif, Ayoub, Fatma, Amira, Rym, Sawssen, Essia, Nadia, Olfa, Dora, Adam, Nader, Asma, Salma, Emna, Malek, Rahma, Safa (et sa copine), Ferial, Chiraz, Ghada, Azza, Tarek, Amel (et sa copine), Hella, Mouna (et sa copine), enfin tous le monde…
J’espère ma liberté et ma liberté et ma liberté…
J’espère rester ivre jusqu’au matin…
Joyeuse année 2009-01-01

-Faithinlove-

dimanche 28 décembre 2008

Un mot au nom de ceux contaminés par le silence


L’arc-en-ciel s’habille en noir

Plus que 300 morts; des centaines de blessés, des milliers et des milliers de larmes, la peur, l’impuissance, la peine, la famine, le soif, l’oppression, et ma rage, et ma rage qui m’engloutisse ; ma rage qui se transforme en dieu, en Zeus et je suis q’une enfant, une enfant de ce dieu, une humaine, une mortelle. Mon exaspération me dépasse ; elle devient plus forte que moi, et je deviens plus faible ; je deviens comme un Palestinien sous le feu d’une machine de guerre, une machine aveugle, une machine barbare ; et entre l’humain et le barbare, la différence est colossale.

Gaza, une prison à ciel ouvert, un ciel et une terre assiégés, quelques être humains emprisonnés dans un espace, un non-espace de pauvreté et de mort, et quand l’espace se transforme en non-espace, tout se transforme avec : la liberté devient contrainte ; la miséricorde devient cruauté, l’humain devient une cible, et la civilisation tombe et se métamorphose ; elle devient barbarerie. Dans un non-espace, la non-justice (injustice), et la contrainte boivent le sang et dansent au-dessus des dépouilles.

Je ne vous parle pas de religions et je ne vous parle pas de dieu ; je ne crois pas en dieu ; et je ne crois pas aux miracles et je ne crois pas que la religion peut les sauver ou me sauver, me toucher ou toucher les cœurs des autres. Je ne vous demande pas de prier ; ils ont prié longtemps, eux, ces musulmans ; ils ont prié pendant des siècles et supplié dieu et ses prophètes d’arrêter cette boucherie ; ils ont prié et des siècles après, j’ouvre mon journal ; je lis quelques lignes ; ma rage accroît ; et je me rend compte que leur dieu, leur religion, et leurs prières n’ont même pas pu arrêter une seule balle.

Je ne vous parle pas de races, d’origines, de nationalisme, de couleurs et de langues ; je ne vous parle pas de culture, et de « communauté imaginaire » ; ma rage surpasse toutes cultures ; ma rage est nature, ma rage est spontanée ; elle ne suit pas un modèle, ou des normes, ou des formes, ou des structures ; ma rage n’est pas bricolage ou invention ; ma rage est humaine autant que je le suis. On est, tous, un produit d’une culture et d’une autre ; on est, tous, un mélange d’un sang et d’un autre ; on a tous baigné dans un lac ou dans d’autres ; je ne suis pas conçue par une culture et j’ai toutes les cultures en moi ; je suis hybride et dans mon hybridité, je suis humaine.

Je vous parle d’humanité ; on est, tous humain ; on saigne quand on se blesse et on nous blesse ; le sang est le sang. On pleure, tous, par peine ou par douleur ; les larmes sont les larmes ; et je vous parle que d’humanité ; une humanité qui se fait du mal aux noms des cultures, des religions, et des couleurs. Je vois que mon humain consomme mon humain et j’ai peur de m’éteindre ; je vois que mon humain tue mon humain chaque fois qu’un humain tire sur un humain ; je vous parle d’humanité, de nous, de liberté et de justice.

Je vous parle au nom de ceux contaminés par le silence, ceux qui aiment l’obscurité, et les détestables plaisirs dérobés, ceux qui vivent leur différence comme un tabou ou une maladie, ceux qui respirent, boivent, dégustent la honte et y trouvent du plaisir, ceux atteints par le virus de l’inconscience ; je vous parle au nom de ma communauté homosexuelle Tunisienne et je dis :

Laissez moi respirer ; je respire liberté
Laissez moi vivre, ma vie est liberté
Laisser moi écrire, mes mots sont liberté
Laisser moi m’envoler, mes ailes sont liberté
Laisser moi rêver, mes rêves sont liberté
Laisser moi faire révolte, ma révolte est liberté
Laisser moi périr, périr en quête de liberté
En quête d’humanité
Liberté !

Genocide after Genocide

TV is a Pandora Box that broadcasts everyday our suffering and distress to the large audience; Al-Jazeera, the BBC, the CNN, and the horrors of the world, every horror takes few minutes to be told, a story frame, some general information, exciting or horrifying pictures, sub-messages, and horror, nothing but horror. They summarise our cries, our pains, our mourning, our victims in few words; they add some brainless analysis; they use perspectives; everyone has a perspective; reality turns into representation; they use blinding spotlights; they pretend to inform; they inform to fill their pockets with our cash.

A break, some advertising, a lot of advertising; they take us from the scene of a sinister Israeli air strike on Gaza to the supermarket next door to buy a Marlboro Light packet of cigarettes, or a Coca-Cola can. They take us from the East to the West, from Zimbabwe, and the victims of Cholera to the UN headquarters, and the ugly face of Ban Ki Moon. We watch; we absorb, we consume, we attempt to react; they do not listen; they organise debates to speak their opinions; we have to listen and understand their perspective; we are but an audience, receivers of the news rushing out from the Pandora Box.

About sixty years ago, the alleged State of Israel was born; before sixty years, there was no Israel and no Jerusalem; there was only Palestine and Al-Qods. Zionists speak of the right to exist; they are people existing to wipe out other people from the map; damned existence of genocide, killers, occupiers and monsters. The Nakba (catastrophe) is about sixty years old; a criminal state was born to kill innocent people and chase them from their land. A criminal state, a fiction that wants to turn into reality, a creation that wants to turn into a historical truth, about sixty years of oppression are gone; many years of oppression are ahead as we watch Al-Jazeera, CNN and BBC.

It is no question of religion for me, before all it is a question of humanity; Israel like America massacred thousands of innocent people; Israel like America is no foe of genocide; both killers; killers always sympathise with killers; it is no question of religion, as I believe that everyone has the right to exist and live in peace. It has never been a question of religion for me; I am not like Mr. Ahmadinejad who dreams of the day Israel will be wiped out from the map and I am not like Mr. Bin Laden who is hiding in a cave and inciting young kids to blow themselves in the midst of cities in the name of Islam. I am just a human being who believes in humanity, who believes that humans can coexist, who believes in liberty. I hate TV; I do not watch TV; I hate horrors that remind me of my incapacity to help or react; I hate horrors.

-Faithinlove-

samedi 27 décembre 2008

Pour Ma Femme


Dans la lumière, je t’aimerai !

La fatigue nous consomme parfois, et parfois on consomme la fatigue et on persiste, et on continu, et on veille et on rêve ; et ce soir, je rêve de toi ; je rêve de ton sourire qui me pose mille question puis se pose sur mes lèvres pour faire sa pause, pour s’allonger un peu, et oublier la fatigue.

« Roméo, pourquoi es-tu Roméo ? » et « Juliette, pourquoi es-tu Juliette ? », et pourquoi dans ma vie, il n’y avait que des Juliettes ? Pourquoi Juliette ? Pourquoi cette femme et ces femmes ? Les questions qui se posent et qu’on me pose me fatiguent et m’accablent et m’harassent… Je pose mon verre de vin sur la table et je marche doucement vers mon lit, avec la fainéantise de cette matière charnelle qui avance sur le rythme monotone du temps et des années.

Et je rêve ; je rêve d’elle étalant son corps le long de mon enveloppe charnelle, et je rêve d’elle dansant sur le rythme de ma folie extravagante et enflammant mes connaissances, mes désirs et mes pensées. Et « Eve, pourquoi est-elle Eve ? » : simplement parce qu’elle est l’essence des plus beaux rêves, Eve ! Je l’aime Eve !

J’allume une cigarette, et je regarde cette fumée monter vers le haut et je me dis que parfois on tient la chose mais certes une part de cette chose nous échappe ; parfois on tient la personne, mais sûrement une part de cette personne nous échappe. On croit tout connaître et on croit tout savoir et à la fin, on fait une pause, on réfléchit aux questions qui se posent, et on aperçoit qu’on ne peut jamais tout saisir et tout connaître.

Dans mon ignorance que j’admets avec fierté, je commence à discerner le vrai personnage que je suis : une illettrée, inculte, stupide, simple dans sa complexité, inintelligente, idiote… Je vois mon image si claire et si éclatante : moi, qui n’a jamais été capable de composer une phrase, moi, qui n’a été jamais capable de comprendre une situation, moi, qui n’a jamais été capable d’achever un ouvrage ou de lire une simple phrase : Sujet, verbe, complément… Moi, qui a cherché ce complément depuis longtemps, cet autre partie de moi, cette femme : illettrée, inculte, stupide, simple dans sa complexité, inintelligente, idiote… comme moi…

C’est si beau de transcrire ses idées ; on commence par un mot et on se retrouve à la fin avec toute une histoire ; et les histoires ; elles sont un lourd fardeau qui me brise le dos. De la tragédie, du drame, de la comédie, de la parodie, dans ma vie on retrouve tout, et je me demande parfois le nom de l’auteur de ce récit. Qui est ce talentueux Shakespeare ? Shakespeare, pourquoi es-tu Shakespeare ? Moi, pourquoi suis-je moi ?

Le souvenir fugace m’envahit et m’emporte vers un temps passé mais aussi composé, et décomposé ; et je me rappelle d’une petite créature qui rêvait de grandir, de devenir quelqu’un, de devenir une personne ; je me rappelle d’elle, de ses mains tachées d’encre, de son visage souriant, de sa petite tête, de son regard perçant. Elle me regarde dans un souvenir; elle me fixe, puis elle tombe d’un nuage et expire.

Dans l’interdit, j’ai appris à vivre, mais dans la luminescence et l’éclat, je veux survivre ; je veux aimer et être aimée, et cesser d’apercevoir mon amour pour elle comme un péché. Je veux prendre ma femme dans mes bras et flotter avec tous les drapeaux rouge et blanc de cette Tunisie, dans toutes les rues, dans tout les coins, dans tous les lieux, et partout, et urbi et orbi, partout… Je veux l’embrasser comme le soleil embrasse ce territoire chaque matin ; je veux l’embrasser dans la lumière, et l’aimer dans l’éclat et la chérir dans la clarté.

La fatigue m’envahit encore une fois ; je pose mon stylo ; et je me repose…

-Faithinlove-

mardi 23 décembre 2008

La litanie de mon cœur


Quand la musique cessera !

Entends-tu cette musique qui émane du fond de mon âme ? Cette musique vient de l’intérieur ; elle naît des profondeurs de ce cœur malade, de ce conscient, de cette intelligence étranglée par la stupidité de la foule, une foule qui voit en moi un simple être humain, une simple créature douée d’un simple intellect. Au-delà de mon apparence humaine, des petits démons dansent avec pithiatisme et névrose sur le rythme de la musique douce, angélique. Démoniaques comme ils sont, ils dansent et dansent et dansent et emportent tout mon être dans une folie intense, et séquestrent tout les anges de mon enfance, innocence perdue dans la foule…

Entends-tu cette musique qui émane du fond de mon âme ? Cette musique est si magnifique ; elle galvanise tout ce qui m’entoure et s’évapore dans l’air, quelque part derrière toutes les frontières de leurs normes et cultes. Je me sens libre comme cette musique ; je me sens incontrôlable comme cet « art pour art » ; je me sens légère comme cette symphonie qui émane de mon âme. Entre la démence et l’art y a-t-il une différence ? Avec mon art, j’ai vécu ; dans ma démence, je mourrai, ces démons et ces anges en moi, une coupe de vin sur ma table et la passion dans ma bouche, une friandise, une gâterie de la vie amère.

Entends-tu cette musique qui émane du fond de mon âme ? Elle te rappelle peut-être « Le chant d’Aphrodite » ; elle te rappelle peut-être la passion d’une femme, une femme qui vénère une femme. Je reconnais que dans son amour, j’ai perdu mes repères ; je reconnais ma passion pour Eve ; et je reconnais que dans ses eaux j’ai immergé mon corps pour me purifier de tous mes péchés et m’épurer de tous les sacrilèges et finir en enfer comme toutes les Sapphos, créatures excommuniés, créatures sacrées. Cette enveloppe mortelle n’est qu’artifice et j’ai appris à me camoufler comme un mensonge sous la forme de l’humain simple et rudimentaire, un humain qui pense qu’aux regards des autres, qu’aux paroles des autres, qu’aux gestes des autres, des autres humains simples et rudimentaires. Je garde l’artifice que je ne pourrai guère déchirer, mais je romps avec tout ce que j’ai appris, et j’entreprend avec une nouvelle éducation. Aujourd’hui je me déshabille sur une feuille ; je laisse tous mes maux et mots tomber comme des gouttes d’encres pour écrire mon récit. Voilà, il part ; il part très loin et il me promet de ne plus revenir ; il me promet de ne plus m’écrire et s’écrire : le mensonge…

Entends-tu cette musique qui émane du fond de mon âme ? Incompréhensible, cette musique est ; une peu folle comme mon âme démente ; seuls mes semblables, un peu ange, un peu diable, peuvent la percevoir cette litanie ; elle parle d’eux comme elle parle de moi ; elle trace mon long parcours vers la souffrance enjôlée par le bonheur, le bonheur d’amour, la félicité d’une passion éternelle, charnelle, mais aussi très sardanapalesque. Les sourds et les muets et les aveugles qui m’entourent et ruminent leur haine, leurs dogmes, et leur obscurantisme, ne pourront jamais discerner cette « litanie de survie », cette musique différente et singulière. Mon passé est mon passé ; il ne pourra guère composer la symphonie de mon présent ; et me voilà assise consommant le présent, et regardant le futur qui accomplira mes rêves et dénudera mes illusions.

Entends-tu cette musique qui émane du fond de mon âme ? Cette musique me rappelle que je la désire comme on désire toucher une étoile et faire un vœu, un serment d’amour absolu, infiniment infini ; je la désire autant que la vie désire la mort ; je la désire plus que la mort me désire, et je la désire autant que mes désires me désirent. Cette musique me rappelle qu’elle est toujours là, une chaleur, une fièvre, une mystérieuse substance envenimée qui coule dans mes veines et envahit mon être. C’est elle ma folie, ma névrose et ma psychose ; c’est elle ma vie et elle est aussi ma mort que j’attends avec impatience pour me libérer de tous les chagrins qu’elle a laissé derrière, de tous les mots et les maux. Cette musique s’arrêtera sûrement un jour, le jour quand mon cœur figera sa danse infernale, le jour quand mon cœur cessera de la sentir et de la chérir, le jour quand je me débarrasserai de cette enveloppe mortelle pour flotter comme une note de musique ou un vers d’un poème dans un esprit aussi malade, extravagant et aliéné que le mien.

Entends-tu cette musique qui émane du fond de mon âme ? Entends la bien ; fermes tes yeux et écoutes la bien parce qu’un jour elle cessera d’être ; un jour, elle m’emportera avec elle dans l’air, quelque part où l’amour n’est pas un crime ou un sacrilège.

-Faithinlove-

lundi 22 décembre 2008

He Has Faith in Love, so Do I…


Sometimes I feel mad about translation; words and meanings may make us fall in the trap of blunder, or in the trap of an endless game, sweet game of languages. Aziz stands for “Treasured”; Iman stands for “Faith”, and believe it or not, our faith in love is treasured, our belief is precious; Gays or straights, we should keep our faith in the noblest feeling ever, and we should wish the better, wish love to everyone on earth: straight or gay.

In languages I speak, and from one tongue to another I travel, and attempt to recover a voice they have stolen; I attempt to say that I am here, somewhere in this country, somewhere in this world. They have always concealed my existence; they say that I am falsehood; they made out of me, out of us a myth, a fair story, but I am no nymph and no mermaid: I am human as much as they are; we are humans as much as they are, and we do exist, we do subsist. I touch myself, and feel the warmness of my flesh, I am alive and I do exist. I feel the blood running in my veins, and sense the throbs of my heart; I breathe, I think and I write and I recover my voice and I shout: Homosexuality does exist; we do exist, and we do dream of better days, and we do believe in love, and we do hope for discrimination and hatred to stop forever.

Our faith is treasured and dear and they can persecute us with laws and religions, with norms and teachings, yet they can never steal the faith we keep inside; they can never cut short or kill feelings. Love exists; love survives the ills and oppression; love is righteous, an everlasting flame that lives to tell the tale: our tale, the tale of those who are as human as others are, yet different; their love is different, and in difference, cultures thrive. I dream of an homosexuality that blurs borders, that fears no laws and no norms, that goes beyond the sexual to reach the cultural; I dream of an enlightening homosexuality that shows our imperfections and inspires our qualities. I dream of a homosexuality that fears no fear; that speaks the unspoken, that tells the untold, that writes to criticize, that writes to dig deeper and deeper in the wounds of Tunisia.

Tunisia, my home and my refuge; and in my home and my refuge, they silence me, and push me brutally towards obscurity. Love is light and in our light, we will write and speak, and say it loud in a thunderous voice: We do exist in Tunisia; we do exist in this land, our land: We are no foreigners, and we are tired of living like the exiled in our home; we have a lot to give; we gave a lot; and we have some rights to take. We are no criminals and no fugitives and we have the right to come to light, and we have the right to love: Love is no crime.

Homosexuality, a culture that has a lot to tell; we have a history; we have a past; we have an identity among the many identities; and we need to raise a voice. For those who are discovering this world of ours, their world, for those youngsters who are searching an answer and a guide; for those young homosexuals whom I meet constantly, for those youth who live with question marks and fall in the many traps of our society, we need to speak and ask questions, and attempt to answer. For those and for us, truth needs to come bare for I want to be no myth, no taboo, for I want my community to overcome oppression and discrimination, and have faith in love and have the right to love: Love is no crime.


D’une langue à une autre langue, je retrouve ma langue


Merci mon cher ami; c’est grâce à tes blogs que j’ai retrouvé une voix qu’on m’a volé ; merci pour ton encouragement et tout ce que tu fais pour cette communauté qui se perd dans le labyrinthe des clichés, dans la confusion instaurée par une société qui nie notre existence : Ce n’est pas en cachant la vérité qu’on gagne un combat car la vérité triomphe toujours ; laissons la triompher joliment, et parlons de l’homosexualité. En Tunisie, notre communauté est presque imaginaire : il n’y a aucun lien, aucune solidarité, aucune conscience de notre identité. Et chaque jour, on entend des mensonges et chaque jour on voit des désastres : Un homo perdu qui absorbe les jugements et les clichés d’une société qui ne le reconnaît pas ; un homo qui adopte ces clichés et ces errements, simplement parce que personne n’en parle, parce que personne n’essaye de poser les questions, et de rechercher les réponses.

On se perd et on s’égare, et tellement on se sent rejeté, on accepte tout ce que les autres racontent et on se tolère l’erreur et on se permet le moral et l’immoral. Les homosexuels dont je parle ne sont pas simplement des homosexuels ; ils sont des Tunisiens autant que leurs concitoyens et ils ont droit à leur liberté dans un pays conçu pour être libre, ouvert, et tolérant. Notre chemin est long ; un seul pas stimule un autre pas ; une seule voix incite une autre voix ; et petit à petit, pas à pas, on fera le chemin et on arrivera.

Mon homosexualité parle ; elle n’a pas peur de la peur ; elle traverse les barrières et les frontières ; elle fait l’amour avec l’interdit et le tabou ; elle adore critiquer et être critiquée ; elle ne connaît pas de limites et elle ne s’arrête jamais. Mon homosexualité est une culture, une histoire, une voyeuse qui chasse et traque tout ce qu’elle voit autour, dans les petites ruelles de Tunis, dans les petits coins obscures de la ville ; elle se balade et elle rapporte tout ce qu’elle voit et tout ce qu’elle entend. Mon homosexualité est amoureuse de la vérité, et la vérité peut sembler moche et peut sembler belle, mais la vérité reste toujours une vérité. Mon homosexualité me critique, nous critique, et se critique ; mon homosexualité semble grossière parfois parce qu’elle a toujours vécu dans l’obscénité et la grossièreté de sa société Tunisienne. Mon homosexualité est parfois romantique, et très noble parce qu’elle croit en amour, et se bat pour la tolérance et la liberté. Mon homosexualité n’a jamais été « simplement sexuelle » ; elle m’envahit et me hante : une vie, une culture, une différence et la différence fait la richesse.

Merci Aziz http://gb3t.wordpress.com/.

-Faithinlove-

I will feel much more Gay if I can Throw Shoes at You Mr. President


97% vs. 3%, Lies vs. Defiance


Most of those who come to read my notes think I am a kind of a libertine girl who attempts to make them tolerate the intolerable, profane the sacred, and allow the impermissible. I have never aimed at one of these; all I have been doing was just speaking in my name about my life and my reality. This space is for me, just for me; and those who dislike what I write and what I reveal can click to close the window in a second; after all, they have closed all spaces to make me suffocate; I will not mind if they close a window… Like a little bird, imprisoned in a cage, I have learned to steal a resemblance of liberty from between the bars; I survive through my dreams and my hope in better days; I survive in confinement but I set the power and the faith in me free. They can detain me, but, alas, they can never imprison my soul and heart; I am here to suffer, and I am here to love; love is impossible to take hold of or have power over.

Frequent statistics show that homosexuals make up only about 3% of the whole population in each country. If the whole homosexual community makes but 3%, why do they fear us to such an extent? If we make 3% together, gays and lesbians, then the average of lesbians does not exceed 1.5%; am I such rare, am I such singular? Yes, I am rare, exceptional and singular, and yes about 97% of my fellow compatriots want to obliterate the existence of me claiming that I may deteriorate their pre-established order and transform scarcity into abundance. Never! I am not here to convert them heterosexuals; I am rare and I love being rare, unique and exceptional. I want none to enter my world and I want to enter the world of none; each of us cannot take the place of the other; none can feel at ease in the shoes of the other; I am not setting a border between us; and if there should be a border, I would call it “Respect”.

Tonight I called a friend; he told me to take care; it seems that my friend fears what the 97% of compatriots might do to make me shut up and fade away in the crowd. I have the stubbornness of a child. I was taught to circumvent fire for fire burn the skin; I was taught to avoid blades, for blades may wound my hands; I was taught to avoid incidents, but, I have always sought incidents. I have never been remorseful as I live in, by and through dangers and menaces. My stubbornness is my best friend; she has always been faithful to me as she has never let me down to fall in the grips of conformism and commonality; my stubbornness is the fuel that stirs my life to fill it with incidents, surprises and liveliness.

I will never let me down; I will always stand in the face of oppression; if they think, they are great for they are copious and profuse, I think I am the greatest for I am distinctive and defiant. I will never let me down; I will never let my difference down; I can melt in the crowd and dupe them the 97%, but, I will never do so; even if they love being duped, I will never do so. I will never help liars lie about me; I will never let cowards who fear my existence take pleasure in their cowardice. I will always be here and there to remind the forgetful, the neglectful, the liars and the cowards that I do exist, and that the 3% of us, homosexuals, are part of them whether we melt in the crowd or not.

-Faithinlove-

La Bisexualité en Tunisie : To Bi or not to Bi ?


Crise Identitaire sur plan affectif ou sexuel, ou plutôt une orientation sexuelle:

La Bisexualité en Général :

Et là je vais faire référence au fameux Sigmund Freud, un homme qui a fait des études sur la psychologie humaine (domaine psychanalyse), un chercheur qui n’est pas dieu comme certains le considèrent, et qui a proposé des idées qui ne sont pas absolument justes (à lire et à critiquer). Faut dire que, personnellement, je ne considère pas Freud comme une référence infaillible. Bref, le fameux Sigmund Freud et un autre certain Wilhelm Fliess ont théorisé « la bisexualité » et ont conclut qu’elle serait le fondement psychique inconscient de tout être humain, voire tout être humain est à la base « Bisexuel » (une idée tordue : c’est mon avis !). Les bisexuel(le)s peuvent avoir des relations parallèles avec les partenaires de n’importe quel sexe (féminin ou masculin), pratiquer la monogamie, avoir des relations avec des partenaires d’un seul sexe ou pratiquer la chasteté. Et ici, il faut préciser que la bisexualité se réfère aux désirs et au concept de soi, pas nécessairement au comportement (simple désir envers les deux sexes, présence de fantasmes reliés aux deux sexes sont suffisantes !).

Un avis d’une lesbienne :

En tant qu’une lesbienne, cela me semble très compliqué, du charabia, galimatias, pathos, amphigouri, etc, etc… Un bisexuel ou une bisexuelle est, selon moi (simple modeste moi), une personne guidée par ses fantasmes et ses désirs, une personne qui n’a pas d’identité sexuelle claire et net. Ainsi, c’est une personne qui se retrouve au milieu et profite de cette position « entre les deux » pour se permettre les deux : Masculin ou féminin. Le problème le plus néfaste, dans ce cas, c’est l’ignorance : En Tunisie, la majorité de ceux ou celles qui s’identifient comme « Bisexuel(lles) ignorent totalement la signification, l’histoire, les racines, et la culture « bisexuels ». Ainsi, ces gens manipulent les deux sexes (et là pour le cas du partenaire l’orientation sexuelle peut être n’importe laquelle ! En fait, on souffre tous du fléau, qu’on soit homo ou hétéro !).

En Tunisie : Chez nous : Un coup, deux coups, trois coups et Echfe3a ya Rabbi !

Une lesbienne, j’ai eu l’occasion de connaître plusieurs Bisexuels et bisexuelles et chaque fois que je rencontre une nouvelle personne « atteinte » par cette orientation, je demande qu’on m’explique cette « bisexualité », j’essaye de comprendre comment ces gens voient la chose et la gèrent. Jusqu’aujourd’hui, aucune réponse de la part des Bis ne m’a convaincu ; pire, je dirai, l’image de ce segment de la société est devenue plus confuse, abasourdie dans ma tête.

Explication de (S)

Une Bisexuelle, une certaine (S), qui a presque 22 ou 23 ans, m’a un jour dit : « Faire l’amour avec un mec, c’est comme se balancer tout doucement sur une balançoire, par contre faire l’amour avec une fille, c’est comme se lancer du haut d’une montagne : une sensation forte !! » ----à Pauvres mecs, Bisexuels ou hétéros, vous êtes une balançoire !! Pauvres Bisexuelles ou lesbiennes, vous êtes des montagnes les filles, faut jamais se rabaisser, sinon la nana va s’ennuyer !!!

Cette même fille bisexuelle a ajouté (enfin, ken sektét Khir !) : « Je t’explique la chose en te donnant un autre exemple. Faire l’amour avec un mec, c’est comme porter des chaussures Oasics (des chaussures de tout les jours, simples). Par contre faire l’amour avec une fille, c’est comme porter de chaussures de luxe, chaussures de soirée à talon (c’est fort et c’est beau !) » ----à Bon, lé 3alayna, hana kolana wallina Sbabet !!! Indélicatesse totale !

(Pour votre information, cette fille je l’ai effacé de mes contactes ! Normal, je ne veux pas être une chaussure!)

Explication de (O)

(O), une autre fille, 21/22 ans, m’a donné une autre explication : «Ce qui est important pour moi c’est la personne, je m’en fou du sexe. Si une fille arrive à me saisir et me comprendre et me satisfaire, c’est elle qui sera ma partenaire. Donc, c’est une question de sentiments pour moi. Soit j’aime la personne, soit pas et je ne me souci guère du sexe. Mais, je ne veux absolument pas que mes parents ou mes amis le savent, alors, je compte me marier un jour pour éviter n’importe quel discrimination de la société ». --à Se marier, selon ce que je sais, c’est de se mettre en couple avec un homme, donc une relation exclusivement hétéro ; mais, en même temps n’oublions pas que la fille est prête à vivre sa vie avec une fille (lesb) si elle tombe amoureuse : Est-ce sincère ? Est-ce clair ? Merde, c’est de la duperie de moi la lesbienne quand elle dit cela !

(Pour info : Cette fille je l’ai jeté dans les oubliettes !)

Explication de (M) :

(M) est un garçon, 29/30 ans, et lui, il m’a expliqué la chose comme suit : « Je veux être honnête. Moi, j’adore les filles, mais les garçons gays m’excitent énormément, alors j’ai décidé de sortir avec des filles mais de me permettre des petits coups avec des gays de temps en temps. » ----à Logique, très logique ! Faites gaffe, mes chers amis gays : n’aimez jamais un bisexuel, faites le coup pour le coup…

(Pour info, ce mec je le rencontre parfois, et on a resté : Sa7a, Sa7a !)

Explication de (D) :

(D), une femme mariée, 34/35 ans, mari (un hétérosexuel) à l’étranger, m’a dit : « Mon mari je l’aime, mais j’ai aimé en parallèle deux meufs. Peut-être c’est son absence, je ne sais pas… Je fais des relations avec des filles tout le temps, mais quand je sens qu’une fille commence à avoir des sentiments envers moi, je la vire en disant que mon mari va rentrer et que c’est Hram (vicieux, et maudit) ce qu’on a fait, puis je recherche une autre. Je n’arrive plus à vivre différemment. Même quand mon mari est au bled, je continu à voir des filles en parallèle, c’est plus fort que moi ». ----à Rien à dire ! Ca reste : with no comment !!!

(Pour info, je ne fais jamais des relations avec des femmes mariées parce que je sais ce que veut dire le terme : « Fidélité » !)

Fhemtou wella mé Fhemtouch !!! Ene mé fhemt chay, et je serai très heureuse si je reçois une explication logique de la part d’un bisexuel, ou une bisexuelle.

LGBT : Malgré tout, on vit presque la même discrimination :

Nous les homosexuels, nous assumons notre vie et notre nature, et on subit cette discrimination mais on continu notre combat pour survivre, pour crier haut qu’on existe, pour faire face à la répression ; on gère et on bataille parce qu’on sait qu’on ne peut pas être autre, parce qu’on sait que c’est une nature, pas une disposition culturelle ou « une maladie psychologique ». Et pour cette raison, on a apprit à protéger et défendre tout ceux qui sortent de la norme : Transsexualité, bisexualité ou autre : Le plus important, c’est la liberté. Une liberté sexuelle qui s’étend vers le concept général de la liberté : Une liberté simple, une liberté d’esprit, d’expression, de choix, de décision : La liberté.

Le fait que je ne comprend pas ces gens (moi, qu’on me nomme déjà : la lesbienne radicale : Sappho l’extrémiste !) ne veut pas dire que je ne tolère pas leur comportement ou mode de vie. Je les respecte, mais en même temps, je les critique comme je me critique, et j’évite de m’infiltrer dans leurs vies et expériences. Et à chacun sa vie, et chacun est libre de la vivre comme bon lui semble.

-Faithinlove-

Les Mecs/Femmes/Bnét du net


Je vois plus d’hommes en Tunisie

Rjoulia fi Touness


Dans la rue, ils (ces hommes machistes) parlent et prétendent qu’ils sont les meilleurs, et exhibent ce qu’ils appellent « la virilité » ou plutôt en Tunisien « Rjoulia ». (Pardonnez moi là, je prend un petit instant pour commenter sur cette prétendue « Rjoulia » : Rjoulia c’est un dérivant du mot « Rajel » qui veut dire : ce qui se déplace sur des pattes ou des pieds. Rjoulia en Tunisien veut dire «le comportement homme », voir « la bonne recette pou être homme » ; donc dans la « Rjoulia », on retrouve nécessairement abondamment des aspects de machisme et de patriarchie. Et « être homme » en Tunisie, c’est synonyme avec être « macho, grossier, amoureux de foot, viril, cracheur dans la rue, bandi (bandit) parfois, bazness (dragueur), agitateur, traditionaliste, buveur de bière ou amoureux de la prière, barbu, ou moustachu : Et là remarquons bien que tout ces aspects et autres sont des aspects qui relatent le physique et le comportement social, donc des aspects qui n’ont aucune relation avec le caractère ou les principes).

Ces Rjouliyin de Touwenssa trompent leurs femmes ; adore le hram et prétendent le contraire ; ces Rjouliyin de Touwenssa aussi pensent à la femme « coup de chance, une qui bosse, et aussi dépense (sur son mari et ses petits) ; ces Rjouliyin de Touwenssa ne connaissent rien de la galanterie : 7abblek rabbi mra tsou9 fi karhba w etdoubel 3lih !!! Là c’est la course : merde si une femme est pressée dans la rue, il faut qu’elle double 3al kraheb elkol sauf ill féhom Erjel ; maskin yetmass fi Rjoulitou !!!

Ces Rjouliyin de Touwenssa prétendent être libéraux, (open-mided kima y9oulou les beaux gosses jeunes), mais refusent catégoriquement que leur futures femmes soient non vierges : Certains disent : Chbik, ena na5ou el fodhla ?!!!
Mais, merde : une femme mahich 7okka Thon wella Harissa bech kif tet7al tefssed !!!
Ces Rjouliyin de Touwenssa draguent une fille, yrakboulha trinou fi mo5ha, yda5louha fi 7itt, w twalli lella tosref, w t5alléss el 9ahwa, wel ftour, w ken lzem techrilou préservatif bech yor9ed m3a sa7ebtou lo5ra !!!
Ces Rjouliyin de Touwenssa : Kima 9alet mammetti : Chkara wel b7ar, w 3000 tonnes 7jar !!!

Bon, il y aura des gens qui me diront qu’il y a des exceptions… Bof !!!!

Rjoulia wel Internet, Rjel Twalli Bnet !

Cas de curiosité et de bléda:

C’est magique ! Et oui, chez nous, en Tunisie, tout est magique, fel chere3 7aja, fel dar 7aja, fel 5edma 7aja w fel net 7aja, w kol we7ed fi mo5ou djéja !!! Barra farkess 3lih essayed ech y7eb y9oul…

Certains mecs Tunisiens le font et prétendent qu’ils sont des chasseurs de lesbiennes et que tout est questions de « curiosité » ou question de « bléda » aussi : Et là je vous cite quelques stupidités de ces mecs :

« T’es lesbienne, mais wallah ma7lek : je veux sortir avec toi ! »
« J’ai toujours rêvé de coucher avec une lesbienne »
« Pourquoi tu donne pas une chance à un homme »
« L’autre fois j’ai couché avec deux lesbiennes »
etc…

Et là je donne une brève réponse à ces cons :

« Chbikom hakka ? Lé berjoulia lawlèd chbikom hakka ? Ma3moulin bel 3mal, dra kifeh ! Chbikom hakka za7, kolha bhima, tastika ba9ri : Une lesbienne ya 7i7on ne sort pas avec des mecs hétéros et ne couche jamais avec des mecs hétéros ; et si watét w tofla 9altelkom rahi Lesb w re9dét m3akom, savez bien qu’elle est soit Bisexuelle, ou hétérosexuelle tfantasmi 3al bnét. Alors, Réveillez-vous ! »

Une brève réponse aussi à ceux qui font ça pour s’amuser (Bléda)

« Bellahi 3likom, hétha kollou glag, fathin chghol, battala, tharebkom el flass: matnajjemouch tahbtou m3a s7abkom tathrboulha ftour w bal3a, wella 7atta 9ahwa: cappucin!!! Ti ena tofla, nosskom t3addiwha sur internet tebouldou, w ena nathrebha sahriyya kol marra fi bar, disco, resto, illi howwa, 9a3da w tho7k w nokta bin as7ab, wachwécha sghayra !! Bléda ? Ya thamrin, mnin tjibou fih, 9oddem écran bel swéya3 tal3bou bih ? Merde, sortez, draguez, wella chay ? lé 5ol9, lé5lo9!!! Et puis, vous demandez 3léch tetsabbou ? Essab, w rabb ya3mloulou 3andkom excitation !!! »

Cas des pervers :

D’autres mecs Tunisiens le font (prétendre être filles sur Internet) pour discuter avec des filles, entendre leurs secrets, gagner leur confiance, savoir leurs expériences, et fantasmer ! A la fin, (ma3adech ynajmou ycheddou rwe7hom), ils demandent la cam à cam ou des photos.
Pervers !!! Malades !!! Psychopathes : (Kollou mochkelt kabt, tellement ces mecs là s’abstinent dans la vraie vie, et la jouent correctes et pieux et, et…, ils se lâchent ultérieurement devant un écran, loin des regards pour se décontracter et laisser libre court à leurs désirs et fantasmes. Malades, hypocrites !!! Ti za7, cha3b i7eb la3b, on connaît tous ça ! Ken 3andkom des problèmes sexuels, allez voir un psy, lâchez-vous : En Tunisie, tout le monde s’amuse, el bnèt bel balla, mé t5aliwéch rwé7kom hakka aman, c’est pas bien pour la santé ! »

Wa 5atimatouha Mesk w Anbar :

Est-ce que mazzel famma Rjel fi touness ? Est-ce qu’il y a encore des hommes en Tunisie ? Moi, personnellement, je le pense pas, ken fel internet elkolha twalli bnét ! Ti Merde ! teg7erlou une fois bazness 3lik fel chre3, mé yefhemch rou7ou,. Tchallek bih w ta3mlou tho7ka w howwa el bé9i yejri w yetlouse9, w mé yefhemch rou7ou!!
Bel Fellagui, Ibkiw 3lé Rjouliétkom ya wléd (frou5) Touness !!!

-Faithinlove-

A Story of Becoming


Ancient Manuscripts of Love

Two ladies, two wineglasses, two eyes gazing at the past, two women, two secrets; I will not tell you more for two mean too much to me; tonight, tomorrow, in two hours, in two days, in two years, or even in two centuries, I will forget, if I can forget, and let, and walk away.

In my dreams, I saw her walking with strangers, and whispering to some guests words I could not hear, words I wish I could hear, words different from all words for they were coming out and dying on her lips, sweet lips, tender lips that remind me of the sweet, tender years of youth, years of madness and liberty. With age, they say we become wiser, a bit more intricate, and trickier; we become; we turn out to be, and all is but a story of becoming, a transformation towards the best maybe, towards the worst for sure. With age, we learn, and feel eager to learn and find out; and with age, we know that we do not know, and that we need to know, and that we know to find out that we do not know. With age, we comprehend that life is but a game, and we understand the “open-endedness”, the “no-story”, the “no-history”; with age, we become like an old tree, an aging olive tree standing amidst the natural and the artificial, longing for the sweet, furious wind, the wind that bring the new and clears the dust.

In my dreams, I saw her, a wineglass in a hand, a cigarette in the other; she was walking and treading on my desires and fantasies, puffing me with smoke, releasing herself from my demons, and sending demons to dwell in me. In my dreams, she was there smiling and gazing at faces, clownish faces that were eager to gobble her down, to consume her body and leave me nothing but dreams, and crumbs of desires. Leaving her empty glass on a table, thirsty for more, thirsty to drink it all, she lifted her head, and looked into my eyes. I was there, motionless, frozen like a statute, like a nonliving; I was there ready to quench her thirst and give her flesh and give her love. In my dreams, nothing is what it seems; beauties may become beasts, and birds may turn into dragons; in my dreams, I see things and feel a lot of things, and I may imagine even an angel without wings; in my dreams, nothing is what it seems; giants may become dwarfs, and god may turn into a demon.

In my dreams, I saw her approaching the marble statute and pulling behind her balls of fire and tempests of desire; in my dreams, nothing is what it seems, love may turn into war, an endless war of passion. She was so near; I could feel her breath caressing my skin, drawing some picture on my cheek, painting a new portrait of me; I was no more the one I used to be; I felt like being someone else; all is a story of becoming. With a kiss, I grew a century older; with a stroke, I grew a millenary older; with love and passion, we grow older and we become like ancient manuscripts, ancient relics that have a lot to tell. She wrote my history, in a dream, with few strokes, a lot of moves, a touch of passion, a number of kisses, and endless fires; she wrote my history with her body lying the length of my body, giving me warmth and unveiling to my eyes hidden treasures. My woman, and I, a woman, were two, two wineglasses, two secrets; I will not tell you more for two mean too much to me; tonight, tomorrow, in two hours, in two days, in two years, or even in two centuries, I will forget, if I can forget, and let, and walk away.

-Faithinlove-

Fille hétéros avec expérience lesbienne !


La nouvelle fashion

Ce sujet me soule énormément, en étant une lesbienne fière de l’être et en harmonie avec ma nature et mon identité sexuelle. Chaque fois qu’on me parle de filles hétéros qui essayent d’infiltrer mon monde et notre monde lesbien, c’est la rage et la colère qui m’envahissent parce que à 27 ans je sais très bien de quoi il s’agit dans ce cas. Personnellement, j’ai vécu une expérience de quelques mois avec une hétérosexuelle, fille de la Marsa, un peu coquine, trop allumeuse, mais hétéro. Et d’après mes expériences personnelles, et les expériences d’autres lesbiennes amies, je peux vous dire et vous garantir qu’une relation avec une hétérosexuelle n’a rien d’honnête, de sincère et par conséquent, elle ne dure jamais.

Je vous donne deux exemples :

C’est le cas d’une certaine (N) lesbienne qui tombe amoureuse de son amie (M) hétéro pendant les années de lycée… (N) reste avec (M) quatre années consécutives si ce n’est pas plus. Notre chère (N) qui est lesbienne considère sa copine comme sa famille, son monde, son amour et sa partenaire.. Mais (M) prend cela comme juste une aventure ; elle pense à la société et à bâtir une famille (la mentalité fille hétéro) et après 4 années ou plus (M) décide de quitter (N) pour se mettre avec un garçon qui est un des meilleurs amis de (N)… Mais, sachant que (N) est une lesbienne qui l’aime encore, (M) essaye de toujours garder contacte et de profiter de cette amour, voire de quelques faveurs matérielles et sentimentales (certains me diront que (M) est devenue une bisexuelle, moi je dirai que non : parce que (M) ne voit et ne veut vivre que le modèle hétéro. –une histoire vraie-

Une autre histoire : (I) qui est lesbienne reste connectée la nuit du 30 Décembre 2007; elle venait de rompre avec sa copine et elle buvait, elle faisait que boire et regarder sa liste de contacts… et hop une adresse s’affiche, une adresse qu’elle connaît pas, et là, ivre, elle décide d’ajouter le contact mystérieux pour savoir qui se cache derrière, et Surprise, surprise, c’est une fille. (I) dévoile alors son identité sexuelle parce qu’elle voulais être honnête et (M) la fille du msn accepte la chose et insiste de garder contacte… le 31 Décembre (I) la lesbienne envoi un message de vœux à la liste de ses contactes, le numéro de (M) la fille hétéro du msn en fait partie… A minuit (M), l’hétéro, appelle et reste avec (I) la lesbienne jusqu’à 4h du matin… Un cadeau du nouvel an ou une damnation ? Le contacte téléphonique persiste ; la relation se développe ; un amour fou ; et à la fin, et sans prévenir (M) l’hétéro appelle (I) la lesbienne pour lui dire que « l’amour ne suffit pas » et que « tout les homos sont des malades ». –une histoire vraie-

Je peux vous raconter d’autres histoires, qui sont en vérité que drames pour nous les lesbiennes, des tragédies, mais bref !… Pourquoi une hétéro cherche-t-elle à se mettre avec une lesbienne ? Est-ce une nouvelle mode ? Est que les hommes hétéros ne jouent-il pas leur rôle (de male) comme il faut ?

Je vais essayer de répondre à ces questions :

Au sein de notre société Tunisienne, la majorité de garçons hétéros sont devenus gigolos ; ils sortent avec la fille pour le plaisir, et la quitte dés qu’ils trouvent mieux… Parlant l’autre jour avec un ami hétéro, j’ai pu mieux comprendre la chose.. Cet ami disait : « si je peux sortir avec une fille chaque jour, faire l’amour sans m’engager, et profiter de sexe et d’affection quand je veux, je ne vois pas pourquoi je dois me limiter à une seule fille : enfin, elles sont toutes pareilles ! »… Ainsi, frustrée la fille hétéro, se sentant seule et délaissée, et désirant un semblant d’amour, elle commence à chercher autre chose… Les lesbiennes sont partout sur Internet : à vous de visiter le site : http://www.tachatche.com/ et vous verrez : normal, dans un pays où il n’y a pas de lieu de rencontre, où on se sent persécutées, Internet devient le seul moyen de retrouver son âme sœur.

Et oui, une lesbienne est capable de donner un amour énorme et sincère à sa partenaire qui va au-delà de la logique et la norme : un amour extraordinaire, après tout, une lesbienne est extraordinaire, différente et singulière.

Une autre raison peut être, - et là j’insiste que tout ce que je rapporte, je l’ai entendu où vécu à une certaine période de ma vie- Il y a le truc fashion, la nouvelle mode qui attire les filles hétéros : cette fashion est apparu avec les séries lesbiennes (L-Word) par exemple, les chansons à connotation lesbienne (I Kissed a Girl : le grand Hit qui passe à la radio en Tunisie), le truc machin cool très fashion des amies qui s’embrassent : le fameux Smack friendly et etc et etc… Donc, pour certaines hétéros : C’est bien de découvrir le monde de ces lesbiennes pour être à la page : c’est cool, c’est fun, c’est branché !!!

Une autre raison serait (je dirai) : « la lesbienne mythe ». On sait tous que les lesbiennes Tunisiennes sont très discrètes dans une société bourrée de clichés, de discriminations et de préjugés. On sait aussi que cette société Tunisienne n’a jamais voulu reconnaître l’existence de ce qui existe, voire l’existence de ces lesbiennes… A force de cacher la chose et à force de la dissimuler, à force d’éviter le débat, et de considérer l’homosexualité comme taboue et interdite, la lesbienne devient un mythe… je me rappelle une fois de la question d’une fille hétéro (24ans) qui m’a dit : « est ce que vous existez vraiment ?», et ma réponse était : « Et oui les dinosaures existent vraiment ! » Par nature, l’être humain cherche à découvrir le caché, le mystérieux, à goutter à l’interdit, et à vivre l’obscure ; et là c’est la curiosité qui pousse certaines hétéros à chercher des lesbiennes et à explorer ce monde mythique.

Il y a aussi la sexualité : et là j’approuve parce que c’est vrai que nous sommes plus performantes au lit. Une lesbienne qui est une femme, avec un corps de femme, qu’elle connaît si bien depuis qu’elle est venue au monde est plus capable qu’un homme de satisfaire sa partenaire et de la faire jouir (pas seulement au niveau de l’organe sexuel mais au niveau du corps entier) ; et là pour être juste : la femme fontaine n’est pas un mystère pour nous ! Certaines femmes hétéros savent cela, et veulent goutter à ce plaisir fou et démesuré ; elles savent très bien qu’une lesbienne sait où toucher et comment et quand ; elle savent aussi qu’une lesbienne adore les câlins et les attouchements et aime chauffer sa partenaire avant de passer à autre chose.

Pour toutes ses raisons et autres, certaines filles et femmes hétéros cherchent cette expérience lesbienne et font tout leur possible pour trouver des filles homosexuelles. Mais, comme je l’ai dis au début, et là je vais répéter la même chose : Ces femmes et ses filles hétéros ne font et ne causent que nos drames et tragédies sentimentales ; elles viennent pour un moment de plaisir, si court, si bref, et nous quittent dés qu’elles arrivent à satisfaire leurs besoins. Personnellement, je suis contre les relations lesbienne/hétéro parce que l’éphémère restera toujours éphémère, provisoire, passager et amer…

-Faithinlove-

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L’étoile du Nord : Un lieu icône !

Icône d’une communauté LGBT qui se retrouve là-bas pour draguer, pour essayer de chasser : et je dis « Chasser » parce qu’ils le font comme des vampires avec le regard fixe, dans un lieu obscure qui donne parfois la chair de poule…

L’étoile du Nord, un café théâtre que j’ai connu depuis mes années de faculté était autre chose avant : plutôt un lieu de rencontre des partisans de la gauche en Tunisie qui veulent garder leur image de révolutionnaires, intellectuels. Je me rappelle encore du café direct à 500 millimes et d’un serveur sympa qui s’appelai Mourad et qui a été viré par le propriétaire M. Nour Eddine el Atti……… à la fin…

Je me rappelle des belles années de l’étoile du nord, un lieu différent comme nous, un lieu qui ouvre ses portes puis les referme, puis les ouvre encore, et qui attire ceux qui sortent la norme… Ce lieu a re-ouvert ces portes dernièrement pour accueillir les jeunes lycéens, universitaires amoureux du métal, de la musique extravagante, et des vêtements et looks bizarroïdes… Ce lieu a re-ouvert ces portes aussi pour les lesbiennes, bisexuelles, bisexuels, et gays dernièrement : On se retrouve là bas, un café à la main, une cigarette, on regarde une table, puis la deuxième, on se ballade entre les visages et les regards, et on chasse…

Normal, je vois ça comme normal et je me dis à la fin qu’on a droit à un lieu ou on peut se retrouver, se rencontrer : mais se rencontrer pour partager nos avis, nos expériences, nos idées, pas simplement draguer.

Les Garçons Manqués de l’étoile du nord :

Un phénomène étrange : toutes les filles presque sont des garçons manqués là bas, même si elles sont hétéros… et là j’aimerai bien dire et répéter qu’une lesbienne n’est pas nécessairement un garçon manqués (travestie) et que c’est beau d’être femme et de montrer et exhiber cette féminité qui est un art d’être… Le corps d’une femme avec toutes ses formes et ses rondeurs est une ouvre d’art qu’on doit être fière de la montrer et de la développer… Une lesbienne féminine ça existe, c’est beau, c’est très magnifique, mais malheureusement c’est rare !

Une petite remarque avant de finir : Pourquoi M. Nour Eddine El Atti déteste-t-il les casquettes et exige-t-il que ces clients n’en porte pas ? Espérons que sa réponse est autre à part l’allégation que ces coiffes sont Américaines ! parce que dans ce cas, je serai la première à rigoler et à se moquer de sa façon de penser ! On sert du Coca-cola mon cher Monsieur chez toi… Alors, vraiment c’est quoi cette histoire d’anti-casquette à la con ?

-Faithinlove-

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L’aigle arc-en-ciel


Depuis l’aube des temps, on parle d’un aigle magique, un aigle qui aime chasser, un aigle qui vit au sommet d’une montagne lointaine, un aigle mythique, voyeur, qui traque ces proies du haut de la montagne couleur de sang, couleur d’amour et couleur de passion, un aigle à mille couleurs, un aigle arc-en-ciel.

Du haut, une lesbienne, du haut elle regarde et elle critique ; certains pensent qu’elle n’existe pas ; certains ne distinguent pas sa vérité quand elle passe ; et parfois elle sent que tout ces gens autour sont rien que d’aveugles passants : Pas tout les oiseaux sont des aigles, pas toutes les lesbiennes sont des filles « garçons manqués », pas toutes celles qui aiment une fille sont des lesbiennes, et pas tout les homosexuels sont obsédés par les histoires de sexe, et pas tout les clichés sont vrais…

Un aigle arc-en-ciel Faithinlove est : une Tunisienne et une lesbienne qui viendra de temps en temps sur cet espace pour vous parler et vous dévoiler un monde caché, secret, obscure que notre société a toujours essayé de dissimuler : une communauté LGBT imaginaire je dirai, une liberté sexuelle exercée dans l’obscurité : une liberté imaginaire aussi…

Faithinlove, la fille que plein d’autres, voire homos ou hétéros, détestent pour la simple raison qu’elle chasse et traque la vérité dans tout les recoins de cette société qui adore mettre du make-up et sortir le visage caché… On a fait tout effort pour me bloquer sur net et on a réussit, mais la personne qui écrit et qui rapporte et qui parle ne restera jamais muette ; je reviens, et je reviendrai toujours tant que le mal est , tant que je suis.

Ils pensent m’avoir voler un lieu, un espace, quelques temps enfuis entre un clavier et mon imagination, entre les lettres et l’esprit. Ce qui habite en moi, ce monde merveilleux avec milles couleurs et milles images, l’une plus belle que l’autre, est éternel. S’ils avaient lu mes derniers mots, ils auraient su que j’implorais la force et la détermination pour quitter un passé, une histoire accablée et amère. Pensant qu’ils me faisaient mal, ils m’ont fais du bien et je leur remercient pour leur balourdise et leur superficialité. Le jardin secret, vierge, et pure, s’ouvrent une nouvelle fois, guéri de tout le mal du temps passé. Et un stylo qui danse sur une feuille, qui compose de la musique sur du papier, personne ne pourra le voler : Poésie et art résident en moi ; poésie et art ne frapperons jamais à leurs portes, sourdes oreilles, aveugles yeux….

Et pour ma communauté imaginaire : imaginaire parce qu’on a rien en commun à part la différence sexuelle, parce qu’on se connaît pas tous, parce qu’on n’est pas unis, parce qu’on adore se cacher, parce qu’on vit avec tout égoïsme envers les autres… Pour ma communauté imaginaire qu’un ami à désigné comme LGBTT (Lesbiennes, Gays, Transsexuels de Tunisie), je dis : Votre mal est votre égoïsme maladif, votre mal c’est votre envie lassante de plaisir dans un monde qui vous rejette et vous manipule pour enfin vous silencer et vous voler la voix… Antérieurement à la sexualité, pensez à l’amour, et avant l’amour pensez à votre fierté d’être différents, d’être rares…

Je suis une lesbienne et je suis fière de l’être et je le dis tout haut et devant tout le monde, et je ne baisse jamais ma voix comme tant d’autres le font, et je ne cherche pas l’obscurité. Il y en a marre de vivre comme une chauve-souris dans les grottes de l’oubli : je suis un agile arc-en-ciel et je reviens plus forte que jamais, plus céleste, plus magnifique pour dire : Bas la discrimination, bas la honte ! Vivent les lesbiennes Tunisiennes !

-Faithinlove-

The Enigma of Lesbos

The Battle of Lesbos against the Army of Ants

We human beings we think that we are the greatest in a world where billions of us subsist; we think that we are the best, the only; we walk in the crowded paths of life; we judge others, their deeds and their speeches and play the role of the just and perfect. We human beings we always shut our eyes to our imperfections and flaws; everyone of us thinks that he is an emperor, a leader, a thinker; everyone of us exhibits the best in him and hides the worst in the deepest bottoms of secrecy. We human beings we put in the picture paradoxes and believe in the same lies we tell to others; we seek arguments even when reason betrays us; we compare the incomparable; we deny the very genuine reality; we let down friendship; we forget; we leave; we hurt; we kill; we steal and still we think we are the best.

One in billions; every one of us is but a tiny persona among billions; no one of us is that significant or indispensable, yet every one of us thinks that the earth would stand still if he leaves the stage. Every tiny worthless being of us believes that he is rightness and allows himself to chastise any difference; I am waiting for the day people will wake up from their nightmarish dream of superiority and supremacy. Thousands died in the Tsunami of Asia, thousands were killed in the wars of Iraq, Palestine, Bosnia, Afghanistan; thousands lost lives in hurricanes and earthquakes; nothing changed; life is going on as if the world is telling us that we are insignificant, worthless in our dream of supremacy. Something would change for sure if all of us would disappear; our force is not in our individuality or individual feeling of supremacy; our power resides in our unity and close association, our force is but our belief in humanity.

I climb the Mount Humanity and I stand at the summit to see my foes at the foot of the mountain, so little as they are, so miniscule; I hear their screams, and their barks. Their anger and fury are boiling in their blood; I look from the top; I see but scattered spots moving like ants in the furthest underneath. They have brought all their weapons with them; armies composed of thousands and thousands of ants scolding my name and my being, damning the day I was born; I stand and gaze at them in their smallness, insignificant spots, miniscule ants as they are. For a while, I think to myself that it is so stupid to rally all these armies to fight the single me; then, I change my mind and say to myself I must be so great to make them come in such huge numbers to force my defeat and withdrawal. Being on the top of the Mount Humanity does not render me blind to my reality; I know that I am miniscule like them, a spot, an ant on the top of a mountain; I realise that I am but one among billions, worthless in my individuality.

I sit on a rock cold as the air covering my face; I listen in my silence to their roars and growls. Their rage and their calls to war have transformed me into an Enigma in the land of Lesbos; they have created with antagonism and antipathy a myth, a legend. I stand again and I gaze; they have begun their march upward the mountain; I laugh at them as they stumble and fall; I have no fear of them; I have feared nothing in the course of my life. I know that the battle would be so ridiculous as the whole host is launching a warfare against the sole me. My only weapons are my humanity, my belief in humanity, my faith in love, my conviction that justice will always triumph. All those who blind themselves to reality and differences will remain but ants at the foot of the highest Mountain, the Mount Humanity; they will always try to climb and move upwards, yet, they always stumble and fall down. All those who believe that they are the only to think and exist on this earth, and all those who believe that they are the best and the brightest will always stagger, shudder and go down. Empires fell; civilisations vanished; religions were smashed to smithereens, sects, doctrines, divisions; ideologies failed; only humanity will triumph.

-Faithinlove-

Aphrodite Writes to Aphrodite

She sits in loneliness thinking of you the whole night
She writes love letters that are never meant to be sent
Feelings make her dream but feelings sometimes bite
She knows she lost the game but love does not repent

She sits in loneliness n’ knows loneliness will remain
Nights will never end up; in nights, you come so clear
She recalls the past, alas, times of yore cause her pain
She dreams of affection, and visions sometimes blear

She loves her syrupy blues her love to you
Blues are sweeter than happiness sometimes
Blues will ever be what she confers to you
You left her but blues and tears, and rhymes

-Faithinlove-

I have been waiting centuries before your door; I do not recall how many centuries I spent in this very place and I do not know how many more centuries I will spend here, waiting, and waiting and waiting. I have heard of all the Kingdoms that rose and fell; I have known humans from the era of savagery to the current era of androids whilst waiting at your door and expecting you to open the way. Trillions of suns rose and set down but I have never moved away; I have been waiting for you to open the door and let me in.

Would you please open the door?

I have seen so many rainbows; I have always loved the rainbow for its colours remind me of you; I have witnessed the birth of so many stars and the death of so many others and I am still waiting for you to open the door and let me in. I have drawn your picture thousands of times on this dusty floor and I have seen the wind erasing all my paintings to my pain and sorrow; I have written so many poems on the walls of your home and I have seen the rain washing all my words to my frustration and disappointment. I have sent you so many letters and I have seen all the mail carriers returning them to me; I have loved you so many centuries; I will always love you.

So, would you please open the door?

I have known so many humans, some are wise, some are foolish, some are poor, some are rich, some are simple, some are complex, some are funny, and some are boring. None has ever understood my craving in the midst of nowhere waiting for you; all of them think I should move away, forget and let down. They do not know that you are my only faith and that I do not want to loose faith for my life will not have meaning without. If I do not wait for you to open the door and let me in, for whom I would wait?

So, would please come and open the door?

Love makes of us immortals; love has made of you an immortal in my heart and I am still waiting as I live by my mere expectations. My wounds will never heal; I have had these wounds for centuries and centuries, wounds of nostalgia, wounds of anguish, wounds of love and wounds of passion. My wounds are eternal; they never seem to heal; my pain is eternal; none can kiss it away as I am waiting here for you to come and open the door. My tears will never drain; they are flowing and flowing and flowing; my tears made up seas; they made up oceans and I fear we will both drown in tears for tears are immortals like we are. My desires are fires, eternal fires; I send them away and they create volcanoes, terrible volcanoes that erupt and burn all the living and all the dead. All the mountains that you see from your window are but eternal frustrated desires that stand to remind me that I desire but you.

So, would you please open the door and let me in?

I cannot bear the cold outside anymore; I am shivering with every breeze that comes to touch my centenary body. I cannot bear the sun anymore; the sun has burned the remainder of my skin; the sun is eternal as you and me; she will never have mercy. I cannot bear the flames you ignited centuries ago to confine me to this place and make me wait at your door; the flames you ignited will never calm down; they will burn me the eternity as I am waiting and waiting and waiting. Centuries have gone; kingdoms have gone; mountains have risen; oceans have appeared; many have come; and many have gone and I am still waiting. I do not recall how many centuries I spent in this very place and I do not know how many more centuries I will spend here, waiting, and waiting and waiting.

So would you please open you heart and let me in?

-Faithinlove-

Looking into the Eyes of the Apocalyptic Medusa

Some people like appellations; they think that names have the power to frame identities. I abhor appellations and I think that identities call forth names. I hate designations, surnames, titles, subtitles… Is it fear of being called or is it fear of being given a title when called? I am who I am with no name, and no title. After all, we are all human beings and this is the most reasonable appellation. To cast the confusion for some who have begun mixing up things and pretending to have knowledge about what escapes their capacity of comprehension, I am giving forth a selection of definitions.

A homosexual is someone, regardless of being a man or a woman, who is gripped to people of the same sex and not to others of opposite sex. Homosexuality (Methlia – in Arabic- Kifi- in our Tunisian dialect-) (The term is not widely used), is a sexual tendency that includes both women and men. I like the English expression “the love that dare not speak its name” for this idiom explains that what we feel is, first and foremost, love and coveys the oppression we are subjected to in almost all societies.

A “gay” person, which is an informal appellation, refers to any homosexual regardless of the gender. Sometimes, “gay” refers only to men, as when we speak of the “Lesbian and Gay Community”. The “gay” appellation is derived from the widely used “gay” adjective, which means “happy and contented”. Auspiciously, the gay community has always shown a penchant to the celebration of the self, merriment, joy, and satisfaction. The Gay Liberation Movement of the late 1960’s set up to question the stereotyped ideas that many folks had about homosexuals.

A lesbian, and this is definitely my case, is a woman who is sexually attracted only to other women. In this context, I would like to scoff all those who refuse to acknowledge the existence of lesbianism because denying a reality is the utmost of stupidity. I would like also to express gratitude to all feminists, including third world feminists, for their strength of mind and fortitude.

A bisexual person, regardless of gender, is attracted to both the feminine and the masculine. Bisexuality is not part of homosexuality and is not necessarily, as many people think, related to it.

A transsexual is a person, notably a man, who feels that he/she should have been the opposite sex, and consequently he/she dresses like a member of that gender. A transsexual is also a person who has had a medical intervention to change his/her sex.

An androgynous is a hermaphrodite, asexual, and genderless person who is not clearly feminine or masculine. It is also a person who has both genders’ features. The androgynous, thought as having double knowledge and being born from sun and earth, was considered as a sacred being in classical civilisations, notably the Greek one.

What counts, in all this, are the difference and the diversity. I think difference should be celebrated by all those who stand outside the structures because of their sexual background. The difference should be perceived as a connection, a link and a source of power. If I am writing today, I am doing it to celebrate the ostracized and the unpopular. Thus, the aim is to give voice to the silenced Me and the voiceless faith who abhors patriarchal ideology.

I am a Medusa, the most dreadful creature who transforms whoever looks into her eyes into rock. I am a woman to whom patriarchy has turned the back to since the era of Eve. I am a woman who has been oppressed by all those who do not yearn to see me strong, determined and resolute and escape my eyes for fear of finding the supremacy and strength they lack. Worse than that, I am a Medusa who wants to look into the eyes of a Medusa and is destined to love but her regardless of the sipping serpents that make people turn into stone from fear. I am lesbian and I am proud. In front of all the Medusas in the world, all women, all ladies, I bend over in glorification and deification. The Medusa is beautiful but is also strong and firm; lucky is the one who sees her beauty and damned is the one who fears her power. Look into her eyes and you will know if you are lucky or damned.

-Faithinlove-

Einstein in Love

Counting the Uncountable

Suffering make us calculate our actions and think twice before making a step forward or backward; we walk carefully; we move carefully; we speak carefully and watch out, for fear we might fall in the many traps and quagmires of this life. We calculate; we analyse, estimate and weigh up our actions and decisions since we fear paying a high price in the end, since we fear the suffering that life may conceal. I am not good at calculations, estimations and mathematics; I hate numbers as I hate logic and this is not strange for I recognise I am but a dreamer, a fantasist, an idealist.

From early age, and to the resentment of my parents, I had a powerful inclination for all sorts of arts, notably literature; I remember how I used to save my pocket money to buy a book each two days; I was addicted, a real bookworm. I hate calculations, estimations, mathematics, and for I hate them, I have become an easy prey for all varieties of sufferings; I am the girl who moves from one trap of this life to another, from one quagmire to another; yet, I am proud of being so in a world that is addicted to numbers, statistics, figures, sciences and logic. Unlike everybody else; I have buried my brain in dreams and visions and released my heart in the open air, in the atmosphere, in every place and every space; my heart is rising above all logic; my heart is lifting me beyond the heavens.

Wrong Calculations

One and One do not Make Two

1+1=1

My soul and body do not make two; they form the one person I am; my heart and I do not make two for we are one in our desolation and delight. Algebra, what a stupid science that can calculate it all except what is related to the emotional; numbers are wrong as they fail to convey what is so dear to us, feelings. None can guess how much I love her; I fail myself to estimate the grandeur and the scope of my passion for her; multiple feelings in the small heart of mine make just one passion for one person. I fail to count how many times I utter her name per day; many times her name invades me, one, two, three, four, do make just one name, one passion; one and one do not make two as any process of addition becomes unsolvable.

Two Times One Do not make Two

2*1=1

We are two, my love and I; we are two in passion and infatuation; two in just one love affair; we came across love together; ardour hit us together; (my love and I times Love equals one), just one passion, one story, our story. I hate numbers for they do not tell the truth of our feelings; they fall to convey the human side of us humans; equations are erroneous when it comes to the adventures and misadventures of our hearts; unsolvable equations are the equations of the soul. We can count cash, hours and days, people and assets, hectares and kilometres, quantities and volumes; yet no science can explain or grasp the feelings and the emotions; no science can come to terms with love and passion.

Two Part the infinite Equals One

2/∞=1

No matter what they do, no matter what people will say, no matter what others may think, no matter if all elements, natural and cultural, rebound on us, my love and I, we will always be together as one heart in love and passion. No matter if they blame, no matter if they scold and assault, no matter if they rise and fall, no matter what life may keep under wraps, she will always be mine, and I will always be hers, in one love, in one passion. We are two, alienated by the distance; yet, the distance fades away ahead of the intensity of the infatuation we feel both of us.

Each night, I hold her tight; I squeeze her body against mine; I sail on the oceans of pleasures underneath her clothes; I lick her lips and kiss them with eagerness. I stroke her cheeks sliding down gently to her neck, her chest, her breasts, her belly, down and down, my hands play; up and up, my desires rise; I melt as I feel her melting, as her fever adds to my fever, as her breaths steal my breaths, as her moves shake my flesh. Lying on her back; I hear her calling me in silence; she is the woman who knows how to invite graciously a body to make love to her; she is a woman who knows how to ignite courteously a mutiny of feelings in the heart. Each night, on a bed sheet covered with red rose, I see her naked, dressed in beauty, a splendour sleeping on splendour; I lie next to her and little by little the two bodies blend and make one; just one; she is one; and my love is one.

I am good at mathematics, and calculations; don’t you think so?

-Faithinlove-